Réponse rapide : Proposition d’achat immobilière
Les 5 points à ne pas oublier :
- Identification claire des parties
→ Nom, adresse et coordonnées exactes de l’acheteur et du vendeur, ou du mandataire. - Prix et justification
→ Proposer un prix cohérent avec le marché et expliquer toute offre inférieure (travaux, diagnostics). - Conditions suspensives
→ Prêt, diagnostics, absence d’hypothèque : ce sont vos boucliers. - Délai et dépôt de garantie
→ Fixer une durée de validité raisonnable (5–7 jours) et préciser le montant du dépôt éventuel (5–10%). - Mentions légales
→ Indiquer toutes les informations obligatoires (copropriété, lotissement, etc.).
Une proposition d’achat bien rédigée change tout : elle rassure le vendeur et sécurise l’acheteur.
Pas de panique, on va y aller pas à pas, avec clarté et une touche d’humour (sans tomber dans le blagueur pro dès la première visite).
Éléments essentiels d’une offre d’achat immobilière efficace
La proposition doit être précise et lisible. Chaque élément a son importance : identification, description du bien, prix, conditions.
Un dossier propre et une lettre courte peuvent faire pencher la balance en votre faveur.
- Identification : nom, adresse, coordonnées exactes de l’acheteur et du vendeur.
- Description du bien : adresse complète, surface (loi Carrez si nécessaire), pièces et dépendances.
- Prix proposé : chiffré en euros, en lettres, et justifié.
- Pièces jointes : copie d’ID, simulation de prêt, photo de l’annonce, lettre de motivation courte.
Identification et formalités pratiques
Indiquer les coordonnées en respectant exactement les mentions sur les pièces d’identité pour éviter tout blocage administratif.
Si le vendeur est représenté, joindre le mandat et vérifiez l’identité du mandataire.
- Vérifier le mandat de l’agent (Orpi, Century 21, La Forêt, Guy Hoquet, Foncia sont des exemples de réseaux classiques).
- Joindre photos et descriptif pour éviter les malentendus sur l’état du bien.
- Demander copie des diagnostics pour préparer vos conditions suspensives.
Comment fixer le prix et négocier pour réussir votre offre
Le prix doit refléter le marché local et l’état réel du bien. Une offre trop basse peut froisser, une offre trop haute vous mettra en difficulté financière.
Renseignez-vous sur Seloger, Pap.fr, Meilleurs Agents, Logic-Immo et EffiCity pour avoir une idée des prix en zone.
- Comparer : chercher des biens similaires vendus récemment sur Seloger ou Meilleurs Agents.
- Justifier : lister les travaux ou défauts qui expliquent une offre inférieure.
- Adapter : proposer le prix demandé si le marché est tendu, sinon entamer une négo.
Justifier une offre inférieure (sans froisser)
Présenter des éléments concrets : devis approximatifs, diagnostics, absence d’ascenseur ou stationnement, coûts de rénovation.
Un argumentaire chiffré est plus convaincant qu’un simple ressenti (« ça a l’air vieux » ne suffit pas).
- Exemple : amiante identifié → envisager une renégociation de 5–10% pour le désamiantage.
- Présenter une simulation de prêt pour montrer la faisabilité financière de votre proposition.
- Si besoin, consultez un article pratique pour structurer votre offre : Guide pour rédiger une offre d’achat.

Sécuriser votre proposition : clauses suspensives, dépôt et délais
Les conditions suspensives sont essentielles : elles autorisent l’annulation si le prêt n’est pas obtenu ou si des diagnostics révèlent un problème.
Ne jamais oublier de préciser les délais réalistes (souvent 45 à 60 jours pour le prêt) et le mode de séquestre pour le dépôt.
- Prêt immobilier : préciser montant, durée et taux maximal acceptable.
- Diagnostics : prévoir clause si anomalies majeures (amiante, plomb, termites, DPE).
- Délai de validité : généralement 5 à 7 jours pour la proposition.
Dates, dépôt de garantie et mentions légales
Fixer la date butoir pour la signature de l’acte authentique en tenant compte des délais notariaux.
Le dépôt de garantie (facultatif mais stratégique) montre le sérieux : souvent 5–10% du prix, séquestré chez le notaire.
- Préciser le mode de séquestre (compte bloqué chez notaire) et la restitution si conditions non réalisées.
- Indiquer la durée de validité de l’offre et les modalités de rétractation (délai légal de 10 jours après compromis).
- Inclure toutes les mentions légales liées au lotissement ou à la copropriété (charges, PV des AG).
| Condition suspensive | Délai moyen | Exemple d’application |
|---|---|---|
| Obtention du prêt | 45 à 60 jours | Prêt de 250 000 € sur 25 ans, taux max 4% |
| Permis de construire | 2 à 3 mois (variable) | Travaux lourds nécessitant autorisation |
| Diagnostics immobiliers | Déjà réalisés avant offre ou immédiat | DPE F/G → renégociation ou annulation possible |
Modèle d’offre : extrait pratique
Un modèle simple, clair et sans jargon mettra en valeur le sérieux du dossier et évitera les malentendus.
Joindre une lettre courte expliquant l’intérêt pour le bien humanise la démarche (cela marche, même pour les vendeurs un peu old school).
- Objet : Proposition d’achat pour le bien situé à [adresse].
- Prix proposé : [montant en chiffres et en lettres].
- Conditions suspensives : prêt, diagnostics, absence d’hypothèque.
- Dépôt : [montant] séquestré chez le notaire.
- Validité de l’offre : jusqu’au [date] (généralement 5–7 jours).
Pour un modèle détaillé et des conseils pour peaufiner la rédaction, consulter une ressource pratique : Modèle d’offre et conseils.
Conseils pratiques pour augmenter vos chances (présentation et stratégie)
La forme compte autant que le fond : une offre propre, sans fautes et accompagnée de justificatifs inspire confiance.
Un dossier solide (pré-approbation de prêt, apport visible) peut faire la différence dans un marché concurrentiel.
- Relire, formater, joindre pièces justificatives et une lettre de motivation concise.
- Être réactif : répondre vite aux demandes d’information du vendeur ou de l’agence.
- En cas de doute, demandez l’aide d’un professionnel pour sécuriser les aspects juridiques.
Pour des techniques de négociation détaillées et des astuces pratiques, voir aussi : Techniques de négociation immobilière et Conseils pour négocier un bien.
Exemple concret : Marc, acheteur pressé, a fait jouer la concurrence après avoir obtenu une simulation de prêt sur Meilleurs Agents et une estimation sur Pap.fr. Résultat : offre acceptée après une petite hausse et l’ajout d’une clause suspensive sur le prêt. Moralité : préparation + réactivité = bonne pioche.
Quelle est la durée de validité recommandée pour une proposition d’achat ?
Généralement entre 5 et 7 jours. Ce délai laisse au vendeur le temps de répondre sans vous bloquer trop longtemps. Il peut être rallongé en accord entre les parties.
Faut-il verser un dépôt de garantie lors de la proposition ?
Ce n’est pas obligatoire, mais courant. Un dépôt de 5–10% chez le notaire montre le sérieux de l’acheteur et est restitué si les conditions suspensives ne se réalisent pas.
Que faire si plusieurs offres arrivent pour le même bien ?
Se différencier par la solidité du dossier : pré-approbation de prêt, délai de signature adapté et pièces justificatives. Les agences (Orpi, Century 21, La Forêt, Guy Hoquet, Foncia) présenteront les offres au vendeur pour choisir la meilleure.
Comment justifier une offre inférieure sans froisser le vendeur ?
Présenter des arguments concrets : devis estimatifs, diagnostics révélant travaux, absence d’équipements. Restez poli et factuel pour garder une porte ouverte à la négociation.